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par Batracien fou (295 points)
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J’ai cherché pendant quinze ans une sorte de voie qui nous amènerait de la situation écologique actuelle à une planète totalement dépolluée, avec des écosystèmes reconstruits et viables et avec une relation équilibrée harmonieuse entre l’Homme et la Nature. J’ai consigné les résultats dans un livre intitulé « Terre ! de l’irresponsabilité à la prise de conscience ! – Transition ».

Je présente ce projet aux crapauds fous en espérant qu'il suscite l'intérêt. Vous pouvez en avoir un avant-goût sur le site parolesdegorille.esy.es

La théorie

J’ai d’abord éliminé les méthodes de pensée suivantes : la politique tendance extrême gauche et l'écologie politique en général ; la pensée « y-a-qu’à… » « faut qu’on… » ; la dévalorisation de l’Homme ; le pessimisme morbide (c’est foutu, la fin est inéluctable, etc.) ; le modèle administratif (autorité, lois, ordres, obéissance du peuple à l’administration, répression et punition pour la désobéissance afin d’obtenir l’obéissance. Plus on tape fort, plus on menace, plus on obtient l’obéissance). J’ai également éliminé du raisonnement la notion d’empêcher ou de limiter le réchauffement climatique. Ça ne fonctionne pas.

Étant donné que nous avons affaire à des quantités gigantesques de forces exercées contre l’environnement (des vecteurs de destruction), seules des méthodes de pensée et d’organisation incluant les notions de quantité, de qualité et de viabilité pouvaient faire obstacle à la destruction finale de la Nature et de l’Homme.

Plutôt que d’empêcher un effet (destruction de l’environnement et réchauffement climatique), j’ai adopté le modèle industriel de la production de produits. Au lieu d’uniquement empêcher un mauvais effet, on crée ou fabrique l’effet recherché (une planète propre et viable). C’est le modèle industriel productif qui permet de créer l’effet voulu avec la quantité et la qualité nécessaires.

Autrement dit, on traite la planète comme un produit : une planète dépolluée, des écosystèmes reconstruits et une relation harmonieuse entre l’Homme et la Nature (l’objectif final). En divisant le produit global en ses parties constituantes, on obtient notre organigramme de fabrication des produits suivants : les terres dépolluées, les eaux dépolluées, de l’air dépollué, des écosystèmes reconstruits. Le développement des sciences, des savoir-faire et de l’organisation nous permettra d’augmenter les quantités de produits, la qualité et la viabilité. On ne peut pas plus pragmatique.

En parallèle, j’ai gardé le modèle associatif, car il est efficace à son échelle. J’ai également gardé une partie du raisonnement administratif pour la conservation des lieux dépollués et reconstruits. L’administration s’occupe très bien de la préservation du littoral, par exemple).

Cela nous donne une formule : dépollution des eaux, des terres et de l’air, reconstruction des milieux naturels (écosystèmes) – sur un organigramme de type industriel – et conservation des milieux par l’administration. Le savoir acquis ce faisant nous permettra d’atteindre une harmonie entre l’Homme et la Nature. L’administration encadrera cette relation par les systèmes législatif et judiciaires classiques et certainement une nouvelle constitution.

À propos de l’argument de type démographie galopante et surpopulation, aujourd’hui sept milliards de terriens et demain douze milliards, nous changeons de point de vue et considérons que ces douze milliards de terriens sont le personnel nécessaire et indispensable pour dépolluer notre planète et reconstruire les milieux naturels.

Ce postulat nous offre un autre principe sur un plateau d’argent : la différence entre une foule destructive et une organisation constructive, c’est l’éducation.

Pour obtenir une organisation constructive et créative pour l’environnement, il nous faut éduquer douze milliards de terriens.

Éduquer douze milliards de terriens signifie réussir l’éducation de ces douze milliards de terriens. Par conséquent, nous abandonnons le principe sélectif de l’école publique pour un principe de réussite éducative pour chaque élève sans exception.

Dans ce but, nous avons deux définitions :

Éducation : l’apprentissage des savoirs et savoir-faire nécessaires pour survivre dans une société donnée (survivre inclut les notions de savoir se rendre acceptable et accepté, être utile en produisant quelque chose qui aide et contribue au groupe moyennant échange, contribuer au futur, etc. et en général faire son boulot de citoyen.)

Société : l’espèce humaine, plus les espèces animales, plus les espèces végétales travaillant en équipe coordonnée pour dépolluer la Terre et reconstruire les milieux naturels. Être un membre éduqué et actif de la société inclut la compréhension de cette nouvelle relation. Cela donne une orientation générale à l’éducation ainsi que des quantités de nouveaux métiers qui ne nécessitent pas de longues études.

J’ai opté pour deux modèles d’organisations de production :

a) L’organisation industrielle mondiale de dépollution et de reconstruction des milieux naturels ;

b) La corporation des dépollueurs de planètes et des reconstructeurs de milieux naturels.

L’organisation industrielle comprend trois secteurs : 

  1. la recherche qui fournit la science et la technologie ; 
  2. l’industrie qui produit les composants d’une planète propre et réhabilitée ; 
  3. la société civile organisée qui participe à la création d’une planète propre et réhabilité. Chaque partie contribue à chaque autre engendrant ainsi un cercle vertueux.

La corporation est une association internationale d’ouvriers, de techniciens, d’ingénieurs, de patrons, de professeurs, de scientifiques, hautement spécialisés. Elle comprend des écoles basées sur le modèle du compagnonnage. Elle fournit et organise les professionnels.

Voilà, je voulais vous présenter un projet. On ne peut pas résumer un livre de 450 pages en un article. Je vous ai donné les grandes lignes.

Il y a plusieurs manières d’aborder cela :

1. Discuter de chaque point ;

2. Lire le texte simplifié sur le site parolesdegorille.esy.es

3. Je peux vous envoyer le livre en PDF gratuitement ;

4. Autres possibilités selon le choix.

Le sujet de l’écologie intéresse les gens, mais pas suffisamment si l’on considère les menaces bien réelles. Il est probable que le manque d'intérêt provient de la façon politique plutôt punitive, menaçante ou autoritaire de traiter le problème. Cette nouvelle approche logique pragmatique et non idéologique peut générer un intérêt croissant, car elle résout d’autres problèmes insolubles avec les moyens administratifs actuels.

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