Olivier, journaliste d'un quotidien régional, nous a écrit au lendemain de la sortie du Manifeste. Il tient activement à contribuer... et nous pose de sérieusement bonnes questions !!!
J’aime la philosophie du crapaud, c’est évident, et nombre des conclusions auxquelles vous êtes arrivés à la Treille rejoignent les miennes. Les trois tsunamis, je les avais identifiés, en ajoutant même un quatrième, celui de la barbarie du repli – au niveau individuel comme collectif - , mais il rejoint peut-être les autres, ou les condense. Mes questions sont multiples, évidemment, mais elles se concentrent sur un fil, que je vais tenter de résumer. Identifier les problèmes, c’est crucial. Polliniser les idées, c’est merveilleux. Déclencher des réflexes, c’est un beau but. Mais après ? Convaincre est nécessaire, - sortir de l’opinion, passer à la conviction - mais ne peut être suffisant, me semble-t-il. Une somme d’individus ne fait pas cohorte. Il faut autre chose pour passer à l’action. Et c’est là que les crapauds fous – par essence individualistes – doivent avoir du mal à recruter, non ? En tout cas, je ne vois rien qui fasse mouvement collectif. J’espère me tromper, mais je n’ai rien trouvé pour aller plus loin que la simple adhésion à des idées, aussi bonnes soient-elles… Fou je suis, crapaud pas loin, mais que faut-il de plus pour qu'on s'implique au-delà de soi ? Je veux bien écrire à mes lecteurs qu'il existe un livre plein de réflexions et de pistes passionnantes, mais s'ils veulent - comme moi - faire un pas de plus, comment le leur dire? Que le plaisir d'agir continue à nourrir votre désir de vivre, j'ose l'amitié anticipée!
En résumé : comment faire converger des divergences, de façon positive?