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par Batracien fou (295 points) dans Education
recatégorisées par
Elle sera orientée autour de la réussite de chaque élève.

Ses piliers organisationnels seront :

1. Pas d’organisation, pas de classes, une totale autonomie des élèves ; confiance et responsabilité ; savoir-faire et esprit d’équipe ; travail de la compréhension et des données importantes ; exercices répétés des actions importantes. Responsabilité totale de l’élève vis-à-vis de son horaire, du choix des cours, de son travail ; il aura une vision globale de ce qu’il devra accomplir pour atteindre son objectif de vie ; il sera pleinement responsable de ses résultats, de ses savoirs et savoir-faire ;

2. La première partie de l’école consistera à rendre l’élève autonome : aptitude à s’autodiscipliner ; aptitude à travailler seul ; aptitude à travailler en équipe.

3. On ne programmera pas les élèves ; les sujets seront organisés en courts niveaux que chaque élève choisira de suivre. Chaque niveau donnera une compréhension et un savoir-faire nécessaires et suffisants pour ce niveau. Chaque cours produira une capacité experte à agir dans un domaine.

Ses fondements seront :

Savoir-faire ; esprit d’équipe ; entraide ; confiance ; responsabilité ; raison.

L’école produira des citoyens compétents, avec un métier ou une profession, capables de participer à la société dans laquelle ils évolueront, ce qui comprendra la Nature dans son ensemble.

2 Réponses

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par Crapaud fou (37 points)
J'aimerai être dans cette école quelle liberté!!!!
par Batracien fou (295 points)
Moi aussi ! Et si nous la concrétisions, en s'y mettant à plusieurs, en clarifiant bien le concept, peut-être que...
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par Batracien fou (298 points)
C'est beau :)

Mais est-ce une école pour tout le monde et accessible à tous (gratuite ou sans besoin d'un gros financement) ?
Et si oui, dans quel condition on considère qu'un élève participe au processus et mérite sa place ?
Dans le cas ou il ne mérite pas sa place (mise en danger du système), pourrait-il être exclut ?

J'adore l'idée d'une tel école.

Mais actuellement, je vois plein d'écoles avec de nouvelles formes qui naissent, mais qui coûte cher et ne sont donc pas accessible à tout le monde.

Et je ne crois pas que le fait que les élèves ne cherchent pas à apprendre soit seulement dû à un système scolaire bancal.

Il y a aussi, ceux qui ne veulent pas, n'en trouve pas l'intérêt. Et potentiellement peuvent poser problème à ceux adhère complètement à l'expérience.

Alors oui, ça veut dire que les professeurs (sage) n'ont pas été apte à leur donner l'intérêt de l'apprentissage.
Et ça, on y sera confronté, on n'est pas tous capable de motiver les foules (je ne crois pas en être capable).

(J'ai l'impression de faire mon chieur, mais je trouve l'idée intéressante et pose mes questions pour un soucis d'évolution)
par Batracien fou (295 points)
Mais non, tu ne fais pas ton chieur! Oh que non! Pour une fois que quelqu'un s'intéresse à mes articles! ça me fait plaisir.

En fait, une ancienne version de cet article, divisait les élèves en trois catégories:
a) L'élève autonome, qui peut éventuellement avoir besoin d'aide pour tel ou tel point, mais qui se débrouille bien dans l'ensemble.
b) L'élève qui veut apprendre, mais qui ne peut pas ou a des difficultés.
c)  L'élève qui ne veut pas apprendre.

Maintenant, il faut répartir les catégories par matière. L'élève peut très bien ne pas vouloir apprendre dans une matière. Parfois "ne pas vouloir apprendre" est en fait "ne peut pas apprendre ce sujet".

N'oublions pas que ce système implique un travail d'équipe de la part des professeurs et d'autres élèves. C'est plus facile de travailler en équipe et l'expérience des anciens mêlée à l'imagination des nouveaux profs, peuvent générer bien des solutions. Pas question d'accuser le professeur. S'ils travaillent en équipe, ils gagnent. Le piège de tout système d'aide est de travailler seul. On échoue, puis on échoue davantage, puis on arrête.
Comme dans ce système on travaille en équipe, comme on n'a pas besoin de s'occuper des élèves autonomes et responsables, on peut consacrer plus de temps aux autres élèves.

Souvent l'élève qui ne veut pas apprendre est coincé dans d'autres confusions, voire humiliations ou autres échecs antérieurs. Tout est possible. Au professeur spécialisé de découvrir ce qui se passe et d'appliquer le remède approprié. Si ça se trouve, l'élève ne sait pas lire, ne comprend ni les mots, ni la grammaire et donc ne comprend pas ce qu'on lui dit ou ce qu'il lit.

Et puis nous avons l'élève qui est là uniquement pour perturber. Très petit pourcentage. Eh bien par définition ce n'est pas un élève. Sait-il seulement à quoi sert d'apprendre? Sait-il ce qu'est l'aide et l'entraide? Peut-être qu'il ne sait pas comment maîtriser ses impulsions à détruire, casser, humilier, infliger de la douleur, tuer? Bienvenue sur Terre! Laisse-t-on le type dans la classe à empêcher les autres de vivre une vie décente? Ces cas doivent être traités à part si rien d'autre ne fonctionne.

Je crois qu'une telle école ne devrait pas être plus coûteuse, car on fait des citoyens compétents, matière par matière. Ce qui est coûteux dans une organisation, c'est le gaspillage des ressources. Mais un économiste pourrait mieux juger que moi. Je pense qu'à la longue, c'est plus rentable de miser sur la qualité du savoir et du savoir-faire plutôt que la quantité.

Pour répondre à l'une de tes questions, on n'exclut évidemment personne. On prend l'individu là où il en est et on traite le problème présenté. Une fois que l'élève est d'accord d'apprendre, qu'il voit à quoi ça va lui servir, qu'il gagne et en retire un plaisir, une fierté, je pense qu'on a gagné.

J'espère avoir répondu à tes questions. De toute façon, la communication est ouverte. Je crois à la transmission et à l'échange des idées.
par Batracien fou (298 points)
Tu as tout à fait répondu à mes questions.

Et je vois bien les choses comme ça.

Un des trucs, c'est qu'il vas falloir revoir la formation des professeurs à la base pour ça.
Car le cursus actuel, de formation ne les emmène pas à ça je pense (mais là, il faudrait le retour d'un enseignant sur le sujet)
par Batracien fou (295 points)
En effet, et pas seulement le cursus des profs. Il faut impliquer aussi le monde professionnel, les métiers, les patrons, etc. parce que le résultat d'une éducation est un citoyen qui est capable de faire son boulot de citoyen, faire sa place, gagner sa vie, participer à la société et au monde, etc. Et là on peut oublier le cursus habituel parce que le cursus du futur doit répondre à une question: Que faisons-nous de notre planète, de la Nature, de la relation entre l'Homme et la Nature, et quel futur voulons-nous créer ? ça va loin un cursus scolaire. Tout ou presque tout part de l'éducation.
par Batracien fou (298 points)
Entièrement d'accord avec ça.

Surtout que dans les professionels, ils faudraient qu'ils arretent de d'embaucher sur un cursus scolaire qu'ils fassent plus confiance aux demandeurs d'emploie.
Mais c'est un autre débat (qui en découle, mais un autre débat quand même)

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